Récit de Mathis Caplan
“Il est 8h00 en ce dimanche 12 novembre, lorsque les premiers jeunes chasseurs arrivent sur la place de l’église de Pierrefitte. Le début de journée est marqué par une faible pluie, mais cela ne va pas durer. Une rapide présentation est faite par Bastien, puis nous partons au rendez-vous. Après quelques plaisanteries, le café et les croissants arrivent, la fiche de battue est remplie. Nous tirons au sort nos postes : pour ma part ce sera le 5. Le déroulement de la matinée est énoncé, et nous rejoignons nos chefs de lignes.
Le plus silencieusement possible nous gagnons nos postes. Assez découvert le 5… le début de battue est sonné et déjà un chien mène, des coups de feu retentissent, … un sanglier est manqué. Pas facile d’écouter une chasse avec ce vent ! Un vol de palombes passe, le temps aussi … D’un seul coup un beau sanglier sort entre mon voisin et moi ! Sortant plus près de lui, je m’attends à le voir tirer. Mais ? Rien ne se passe. Est-ce une laie ? Est-ce dû a une cartouche défectueuse ? J’apprendrai plus tard que les grands chênes longeant le fossé l’ont empêché de faire un tir correct et que par conséquent il a préféré s’abstenir. Plus tard un chevreuil est prélevé, la fin de battue est sonnée.
Nous rejoignons nos postes pour la seconde traque s’effectuant le long de la route, où un sanglier et plusieurs chevreuils sortent discrètement. Nous retournons à la cabane juste à temps pour échapper à une forte averse.
Dans la joie et la bonne humeur, nous partageons un délicieux repas préparé par un des membres du bureau.
Ensuite nous constituons une ligne qui sera postée au milieu du territoire, sur des couverts de maïs principalement. La ligne des traqueurs avance alternativement à gauche et à droite des postés, en leur envoyant nombre d’oiseaux volant encore à l’heure actuelle ! Au total, 1 lapin, 11 perdrix et 8 faisans.
Voilà maintenant qu’il grêle ! Enfin à l’abri, nous partageons un verre en échangeant sur cette journée, les précédentes et les suivantes. Des cadeaux sont offerts pour remercier les propriétaires qui nous accueillent chaleureusement tous les ans. Et c’est déjà l’heure du départ…
Je souhaiterais remercier encore les propriétaires pour leur accueil, leur gentillesse et leur vision de la chasse et du partage ; mais aussi l’AJC41 pour les rencontres, les découvertes et les bons moments qu’elle nous apporte ; et enfin les traqueurs et leurs chiens sans qui la chasse ne serait pas imaginable.”
Merci beaucoup Mathis pour ce beau récit bien raconté !