En ce samedi 30 novembre, les jeunes chasseurs se retrouvent pour une journée de chasse au petits gibiers, au sein du domaine du Paradis. Le rendez vous est donné à 8h15 sur le parking du supermarché à Neung-sur-Beuvron.
Après des retrouvailles dans la bonne humeur, nous partons en direction du pavillon de chasse.
La cheminée crépite, les néons clignotent, la table est dressée, tout va pour le mieux.
Nous nous attablons face à un copieux « casse-croûte », composé de charcuterie et omelette. On va pouvoir marcher pour éliminer tout ça !
Nous allons nous préparer, puis le président donne les consignes de la journée. Il scinde ensuite le groupe en 2 : moitié posté – moitié traqueur. Cet après midi nous inverserons les rôles.
Les chiens sont impatients, les maîtres et maîtresses aussi, nous nous rendons donc à la première traque de la journée, composée d’une pièce de culture et d’une friche.
De nombreux perdreaux sont levés dans les genets, tandis que la haie en lisière abrite quelques faisans.
Pour ma part, je commence par louper en beauté ce coq de 2 coups derrière… j’entends déjà au loin les chambrages mais bon, c’est le jeu.
Quelques oiseaux sont prélevés, nous passons à la seconde traque : un grand maïs entrecoupé de haies, puis un grand roncier. Une très grosse compagnie de perdrix se lève loin devant nous et esquive la ligne… Quelques oiseaux isolés sont ici encore prélevés.
Nous reprenons la première traque adjacente pour relever ces perdrix et je réussi à en désailer une que l’on ne retrouvera malheureusement pas…
Il est maintenant l’heure d’aller manger. On s’autorise un apéritif le temps de faire le point sur la matinée, puis on passe à table. Au menu : charcuterie, sanglier et haricots blancs, plateau de fromage, baba au rhum, café. On se régale mais la nuit tombe vite, il faut déjà repartir.
Je suis posté cet après-midi, tout d’abord le long d’un petit bois envahi de ronces et de fougères.
Je n’ai pas d’occasion de tir, mais mes voisins sont aux bons postes et me régalent visuellement et auditivement. 2 geais et 2 faisans en feront les frais. Nous passons à la dernière traque, je suis derrière une grosse haie le long d’une culture. Je tire sans conviction un coq très rapide, puis quelques merles très haut, sans succès.
Il commence à faire sombre, retour au voiture. On quitte les vestes fluos, on change de cartouches et nous voilà parti pour une dizaines de minutes à pied nous permettant de rejoindre un grand et magnifique étang. Nous nous alignons, je prends un poste sur une aile légèrement en retour. La visibilité est faible derrière nous, mais le poste au bord de ses saules est un sacré passage. Les canards arrivent alors qu’il fait déjà très sombre, j’ai tout de même le temps de tirer une vingtaine de cartouches… pour une réussite proche de 0.
C’est ici que se termine notre journée, nous ramassons les canards à la frontale puis rentrons au rendez-vous. Nous partageons un verre de l’amitié, puis nos chemins se séparent jusqu’à notre prochaine aventure commune…
Ce fut encore une fois une très bonne journée, pleine de nature, de partage et de bonne humeur. Mathis